Voici quelques mois je décidais de tester l’utilisation du Bullet Journal pour mon organisation. Le « Bujo » faisait le buzz et j’étais enthousiaste à l’idée de renouer avec le principe du cahier de labo/journal de bord si cher à mes années d’études et de recherche. Alors, voici mon premier bilan après quelques mois d’utilisation…
Bilan des premiers essais et sources d’inspiration :
J’ai toujours aimé les carnets, agendas et cahiers en tous genre, et j’adore le concept du Bullet Journal. Dans les faits, j’ai tâtonné et changé plusieurs fois la façon d’utiliser mon Bullet Journal .
Au cours de mes essais/erreurs et de ma quête d’idées j’ai découvert de nouvelles sources d’inspiration sur l’organisation personnelle et la création d’un Bullet Journal comme le tuto facile de Canva.
Si à l’origine, j’étais séduite par le belles images qui fleurissent sur Instagram et Pinterest, je me suis vite rendue à l’évidence. Mon timing ne me permettait pas de passer des heures à calligraphier et à dessiner ; quand bien même j’adore ça.
J’ai donc rapidement opté pour une version minimaliste comme celle présentée par le créateur du concept : Ryder Caroll. Il est idéal pour les professionnelles qui ont besoin d’un mode d’organisation minimaliste adapté à la gestion de projets.
Quels sont les retours ?
Le tout premier bénéfice que j’ai ressenti en revenant à l’utilisation d’un journal de bord c’est la diminution de la charge mentale. Cette fameuse charge mentale dont on parle tant comme source de stress. A condition de lâcher sur le perfectionnisme de l’esthétique, le « Bujo » permet de noter toutes les idées que l’on a en tête avant de les oublier. Je crée régulièrement une page de « brain watching » littéralement « nettoyage de cerveau » pour noter tout ce à quoi je pense dans le désordre, et toutes mes idées comme elles viennent. Ensuite j’utilise ces listes pour construire mes plannings projets et organiser mes journées. En attendant cela me libère l’esprit pour pouvoir me concentrer sur l’ici et maintenant sans crainte d’oublier quelque chose.
Ensuite, créer les pages de son Bullet Journal oblige à prendre du recul sur ce que l’on a à faire et à se poser des questions de fond. Qu’est-ce qui est important ? Qu’est-ce qui est prioritaire ? Comment est-ce que je fonctionne au quotidien ? De quoi ai-je besoin ?… Dans tous les cas, les essais/erreurs permettent de prendre conscience de notre façon d’aborder les situations et donc de s’améliorer.
Un autre effet du Bullet Journal est d’inciter à quitter la passivité. Insensiblement, au fil des pages ce compagnon du quotidien aide et à reprendre en mains sa vie et ses projets.
Comment est-ce que j’utilise mon Bullet Journal?
Dans le débat vie privée/vie professionnelle, j’ai choisi d’avoir un seul Bullet Journal pour tout. Etant indépendante, c’est la solution la plus simple et la plus efficace pour moi. Mais je pense que si j’étais encore salariée d’une grande entreprise j’aurais choisi l’option d’avoir deux journaux distincts pour ma vie professionnelle et ma vie privée.
Pour autant, je m’appuie au final sur 3 outils complémentaires pour m’organiser et gérer mon temps :
1- Un agenda de poche hebdomadaire avec une page de notes, facile à emporter dans un sac à main. Dans ma façon de fonctionner, j’ai besoin d’avoir une vision globale de la semaine avec tous mes rendez vous et réunions sous les yeux. Et la page de notes me permet de créer des to do lists et de noter les « deadlines ».
2- Un Bullet Journal (ou Bullet Carnet) que j’utilise comme outil de planification. Il contient mes roadmaps et time lines pour chaque projet et pour chaque mois. Je l’utilise aussi comme journal de bord quotidien, pour créer mes to do lists et pour noter toutes les informations dont je peux avoir besoin. J’y prends aussi mes notes de lectures et de réunions.
3- Un agenda à anneaux (ou organizer) pour toutes les collections perpétuelles (livres à lire, films à voir, idées de cadeaux…). Je préfère que tout soit rassemblé au même endroit plutôt que dispersé au gré d’un carnet (ou de plusieurs carnets). L’agenda à anneaux permet d’ajouter ou d’enlever des pages et/ou de modifier le classement.
Voilà! Tout va certainement évoluer encore en fonctions des projets et des besoins mais une chose est sûre : le Bullet Journal est adopté!
1 Comment on Bullet Journal : mon premier bilan